Photos
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Acton Vale, vue du centre-ville à vol d’oiseau. Carte postale The Falick Import Co Montréal. No 5010.
Construit en 1862 par Louis Bernier, le marché fut au cœur de l’animation de la ville car on y retrouvait, au rez-de-chaussée, le marché aux denrées, les bureaux de l’hôtel de ville, la caserne des pompiers, le poste de police, la prison municipale et, à l’étage, la salle de théâtre. Photo A. Bergeron, photographe,1898.
Autre vue du marché qui montre, au coin des rues du Marché et Dubois, le commerce de Joseph-Edmond Marcile. Le marché public d’Acton Vale fut démoli en 1947 et le parc Roger-LaBrèque occupe maintenant le site. Carte postale The Falick Import Co Montréal. No 5012.
Une station avait été construite à Acton Vale, dès 1851, par la Compagnie du Chemin de fer du Saint-Laurent et de l’Atlantique, sur la première ligne internationale au monde reliant Montréal à Portland, Maine. Vers 1900, la Compagnie du Grand Tronc, propriétaire de cette ligne de 1853 à 1923, décidait de construire la gare actuelle.
Les années 1960 amenèrent le déclin du transport ferroviaire et l’abandon de la gare d’Acton Vale qui fut alors menacée de destruction. En 1979, des citoyens formèrent la Société de la Gare afin d’en assurer la sauvegarde et la restauration. Photo de la gare en 1982.
La gare au début des années 1990. C’est à l’été de 1983 que s’amorçait la rénovation de la vieille gare. L’objectif : redonner à l’édifice son allure d’antan. Tous les matériaux d’origine, même les fenêtres, ont été conservés, sauf les planchers et le recouvrement de la toiture. Acquise par la ville d’Acton Vale, la gare est encore un centre d’activité important pour la communauté. Elle demeure ainsi un témoin vivant de notre histoire et un exemple du riche patrimoine des Cantons de l’Est.
Les édifices paroissiaux de Saint-André d’Acton vers 1970. De g. à d. à l’arrière-plan, le couvent construit en 1874, le 2e presbytère, édifié en 1925, l’église construite en 1874 (façade refaite en 1935 en même temps qu’ajout des transepts) et, à droite, le collège des garçons construit en 1898 et démoli en 1975. À l’arrière on distingue certains bâtiments de la rue Ricard, dont les hangars de l’Acton Vale Motor Express, devenus le Centre de la petite enfance et le Centre de bénévolat.
Le 13 septembre 1864 cinq religieuses de la Présentation de Marie arrivaient à Acton Vale. Le couvent fut construit en 1874; on y ajouta, en 1883, l’aile droite avec la chapelle et des classes pour les externes, en 1892 l’aile gauche avec le pensionnat et les salles de musique et, en 1926, une annexe. La fontaine date de 1884; le portique et le balcon de 1905. Toujours dirigé par les religieuses, le couvent a vu défiler dans ses murs, jusqu’en 1968, des générations d’élèves attentives.
Le 21 novembre 1991, les religieuses quittent leur couvent mais continuent d’œuvrer à l’enseignement à la polyvalente, à la pastorale paroissiale et à des organismes de secours. Vendu à des intérêts privés, le couvent est transformé, en 1992, en maison d’accueil pour personnes âgées autonomes. Le 31 juillet 2001, après 137 ans de dévouement à la cause de l’éducation de la jeunesse et des œuvres sociales, les sœurs de la Présentation de Marie quittent la paroisse Saint-André d’Acton Vale.
Ouvert en 1898, le Collège Saint-André était la 1re école réservée aux garçons à Acton Vale. Dirigée par les frères de Saint-Gabriel jusqu’en 1936 la direction fut ensuite assumée par les frères du Sacré-Cœur jusqu’en 1951, au moment de l’ouverture de l’école Saint-André, sur la rue Bélair. Devenu l’École Ange-Gardien, le collège fut confié aux Sœurs de la Présentation de Marie qui y enseignèrent jusqu’en 1972. Il fut démoli en 1978 pour laisser place au Centre d’accueil. Photo Ivano vers 1960.
L’ancien site de l’aqueduc sur la rue Saint-André à Acton Vale. Cet aqueduc fut mis en service en 1878 et fut en opération jusqu’en 1925. Cette photo date d’avant 1926 car la toiture du vieux presbytère, construit en 1875 et démoli en 1926, est visible. La plupart des habitations sont encore en place même si le paysage, dans son ensemble, a subi de grands changements; c’est le cas de la façade de l’église qui fut reconstruite en 1935.
Une vue de la rue Saint-André à Acton Vale au cours des années 1950. Sur la photo, prise juste avant le pont, on voit la maison, occupée longtemps par monsieur Bessette, qui se trouvait à l’emplacement du bureau de poste actuel. À l’arrière-plan, les édifices religieux de la paroisse. Fait intéressant : la signalisation est bilingue.
Suite à la démolition du marché, en 1947, le site a été converti en parc municipal. La fanfare donnait des concerts dans le kiosque. Les édifices de la rue Dubois n’ont guère changé depuis. On note la disparition de l’épicerie de Jean-Paul Boisvert visible au fond de la photo. En 1966, on y a construit le magasin Korvette occupé, depuis 1980, par la Caisse populaire Acton Vale. L’autobus Laramée fait un arrêt au terminus local, situé dans le restaurant Le Coq d’Or, ouvert jour et nuit.
Le cuir, destiné à l’usine de chaussures de l’Acton Shoe, arrivait par train; en 1954, un traîneau, tiré par des chevaux s’en va livrer un chargement sur la rue Lemay. La photo montre aussi la rue Boulay, à la hauteur de l’hôtel de ville d’Acton Vale. À gauche, on remarque l’hôtel Windsor et l’ancien hôtel de ville. Au centre trône la haute maison Grégoire dont quelques pièces ont autrefois servi de temple méthodiste, tandis que tout à fait à droite on voit la maison Lemoyne.
En 1912, Oscar Lévesque, boucher de son métier, passait par les routes de la paroisse Saint-André-d’Acton, pour livrer des commandes et offrir ses produits comme en fait foi cette photographie qui a été prise au 2e rang. Ce service était très apprécié des ménagères qui demeuraient à la campagne et qui ne pouvaient se rendre facilement dans les commerces des villes et des villages.
Magasin de variétés tenu par madame Florence Jutras, épouse de Dorès Deslandes. Ce commerce était situé sur la rue Beaugrand à Acton Vale. Sur cette photo, prise avant 1949, on voit une partie de la maison du notaire Georges-Amable Deslandes.
Au premier plan, les installations de l’usine Les Caoutchoucs Acton vers 1995. On remarque aussi l’usine Peerless Rug, plan 1, à gauche, ainsi qu’une petite partie, à l’extrême gauche, de l’usine de la firme Dixon Ticonderoga.
Les installations de la manufacture Acton International Inc. devenue, en 2004, AirBoss of America Corp. Vue aérienne prise après l’incendie de l’usine Peerless Rug, plan 1, survenu en 1998. L’édifice voisin de la voie ferrée est occupé par l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, immeuble de la région d’Acton.
En 1922, le Conseil Supérieur d’Hygiène du Québec juge dangereuse pour la santé publique l’eau servie à la population d’Acton Vale par la Compagnie d’Aqueduc et Pouvoir d’Acton Vale, qui opère l’usine de filtration sur la rue Saint-André. En 1925, la ville construit, rue du Moulin, une usine de filtration, que l’on voit à l’extrême gauche des photos, et un réservoir de 100 000 gallons. Cette usine fut en opération jusqu’en 1966 et le château d’eau fut démoli en octobre 1971.
Construite par le major Robert Leckie, ingénieur de la mine arrivé à Acton Vale vers 1862, cette maison a ensuite appartenu à Clément Lafleur. Le vaste domaine fut acheté, en 1912, par Raphaël Rousseau, agronome qui en fit la «ferme Bon-Abri». On lui doit la plantation des somptueuses allées d’arbres du quartier qui a remplacé vergers et pâturages. Depuis 1996, elle a été modifiée puis complètement transformée et abrite la Résidence du Domaine Rousseau où logent des personnes âgées et autonomes.
En août 1978, Serge Lemoyne devient propriétaire de la maison familiale et commence ses interventions picturales sur le bâtiment qui sera au cœur de sa création. En octobre 1991, il accepte de déconstruire une partie de la maison; c’est l’Opération M pour Métamorphose. Malgré les pressions municipales réclamant sa démolition, la maison est jugée Œuvre d’art en 1994. Jusqu’à son décès, le 12 juillet 1998, Serge Lemoyne n’a cessé de transformer sa maison autant par les couleurs que par les formes.
Dans les années 1930-1940, il y avait 3 beurreries à Sainte-Christine, dont celle-ci, au coin de la route 116 et de la route du Village. Adélard Dupont, assis sur le cheval, en était le propriétaire. À l’intérieur, dans une armoire, une grande feuille blanche lignée portait, en marge, les noms et les numéros des patrons; sur les lignes, des carrés permettaient de noter les pesées de chaque livraison. Cette feuille, aux quinze jours, servait à calculer la paye des patrons de la beurrerie.
Au début de 1913, l’œuvre et Fabrique de la paroisse Saint-Nazaire d’Acton céda une parcelle de terrain à la condition que des religieuses s’occupent de l’enseignement à la nouvelle école devant y être construite. Deux ans plus tard, un accord est conclu avec les Sœurs de Saint-Joseph, de Saint-Hyacinthe, qui acceptent de la diriger. Cinq religieuses «prendront possession du couvent» pour l’année 1918-1919. Jusqu’en 1978, les religieuses enseignèrent tant au couvent qu’à l’école centrale.
Deuxième collège de Roxton Falls, cet établissement scolaire fut construit en 1914 et démoli en 1962, pour faire place à l’école Saint-Jean-Baptiste actuelle. De ce collège, nous savons qu’il fut construit au même endroit que le premier collège des Frères Maristes, à la suite de l’incendie de 1913 qui le réduisit en cendres. Ce premier collège avait lui-même pris la place de la première chapelle construite en 1848.
Le site de l’École ménagère pratique à Upton dans les années 1950. À gauche, la résidence des professeurs, dans l’ancienne résidence de Théo Phénix, au centre la salle de couture et la maison du gardien et, à droite, le chalet. C’est le Théâtre de la Dame de Cœur qui occupe les lieux aujourd’hui.
Cet imposant magasin général, situé à l’intersection des rues Notre-Dame et de l’Église à Roxton Falls, a aussi abrité le Bureau de Poste pendant une vingtaine d’années. Monsieur Wilfrid Despart devint propriétaire de ce commerce en 1916. La photo nous permet d’observer des voitures traditionnelles à traction animale et la première automobile à circuler dans les rues de Roxton, auto conduite par son propriétaire, monsieur Arthur Girardot.
Au début du 20e siècle, il était d’usage de célébrer la Saint-Jean-Baptiste par un pique-nique paroissial très courru. Les mariages pouvaient aussi donner lieu à de grands pique-niques familiaux. La photo a été prise à l’occasion d’une grande fête tenue dans les années 1920 dans le 6e rang de Saint-Théodore-d’Acton.
Le bureau de poste, à Upton, a longtemps été l’apanage de la famille Dupré. Le notaire Louis-Philippe Dupré fut maître de poste de 1902 à 1910. Suite de son décès, son épouse, Hélène Hébert, en prit la gérance de 1910 à 1950; leur fille Laurette fut maîtresse de poste de 1950 à 1969, alors que le Ministère fit construire le bâtiment actuel sur la rue Lanoie. La maison Dupré existe toujours à la sortie du pont, tandis que celle du forgeron Moïse Lefebvre fut démolie au cours des années 1960.
Le perfectionnement du chemin de fer a totalement révolutionné le monde au 19e siècle. Dès 1851, la ligne du Saint-Laurent et de l’Atlantique passait à Upton et amenait la construction d’une première gare. Cette ligne, qui reliait Montréal à Portland, Maine, fut cédée à la Compagnie du Chemin de fer du Grand Tronc du Canada en 1853. Nous voyons ici la deuxième gare d’Upton, maintenant disparue depuis plusieurs années.
Le premier couvent d’Upton était situé sur la rue Adélaïde, aujourd’hui la rue Monseigneur-Desmarais, et portait le nom de pensionnat Saint-Maurice. Outre les six religieuses de la Présentation de Marie qui y logeaient il reçut tout d’abord quarante pensionnaires et accueillit aussi quarante externes. Il fut agrandi en 1884 et resta en fonction jusqu’à sa démolition en 1924 alors qu’il fut remplacé par un bâtiment neuf.